L’année 2024 commence et elle s’est ouverte par un colloque rassemblant pour la première fois les 2 associations, l’APSEP et l’ASPMP en partenariat avec l’association TransFaire.
Si le colloque a été un moment chaleureux, convivial permettant de faire un travail de mémoire, il a aussi été l’occasion de prendre du recul et de questionner nos pratiques de soin en prison. Et quoi de plus important que ce questionnement pour tenter d’améliorer nos activités quotidiennes tout en tenant compte de nos réalités locales hétérogènes ?
Le colloque a également été l’occasion de mesurer toute la créativité dont les soignants savent faire preuve, à l’image de la population en milieu pénitentiaire. Les difficultés n’ont pas été éludées : surpopulation carcérale, prise en charge de vulnérabilités particulières, dilemmes éthiques. Des solutions évoquées : décarcération, amélioration de l’attractivité, poursuites encore et toujours de nos réflexions éthiques tout en y incluant davantage les personnes détenues.
Le Dr Catherine Paulet nous a rappelé lors de la conclusion du colloque une phrase dite par un de nos patients interrogé dans un des témoignages : « attention, il ne faut pas lâcher l’affaire ».
Alors, c’est promis, nous ne lâcherons rien car nous sommes fiers de défendre tous ensemble une approche inconditionnelle du soin.
Pour continuer à échanger et à réfléchir ensemble, nous vous donnons RDV les 3 et 4 octobre prochain aux journées de Psychiatrie à Marseille et les 27 et 28 Mars 2025 au congrès de l’APSEP à Paris.
A vos agendas !